Aujourd’hui, notre blog accueille Nathalie aka Mademoiselle Durable, rédactrice web éco-responsable qui a fait de sa plume son meilleur atout ! Pour cette interview, pas comme les autres, elle s’est prêtée à un exercice original : partir à la rencontre d’une chouette pas si ordinaire, la mascotte de Griboulli Street.
Entre écriture verte et communication décalée, notre invitée s’envole à la découverte des secrets d’une chouette qui a plus d’un tour dans son bec. De quoi nous éclairer sur les dessous du monde des mascottes d’entreprise.
Laissons la parole à Gribouille la mascotte au micro de Nathalie
On entend souvent parler de doodles et de mascottes dans le monde du design. Toi qui es une mascotte, peux-tu nous éclairer sur ce qui vous distingue ? Y a-t-il un lien entre les deux ?
Excellente question Nathalie !
C’est vrai que moi, je suis à la fois un doodle et une mascotte, mais toutes les mascottes ne sont pas des doodles et tous les doodles ne sont pas des mascottes…
Je m’explique.
Un doodle c’est un style, simple, rond, mignon… j’ai des amis doodles. Des chats, des ours, des souris, des tasses à café aussi… c’est assez varié, mais ils ont tous un style unique et mignon.
Une mascotte là c’est autre chose !
Elle peut être stylée, mais elle a surtout un vrai caractère, une histoire, des aspirations… oui tu as bien lu.
Être une mascotte c’est être vivant.
Raconte-nous ton histoire : comment es-tu passé(e) du statut de simple croquis à celui de mascotte reconnue ? Quelles ont été les étapes clés de cette évolution ?
Ah… Rome ne s’est pas construite en 1 jour… la petite Gribouille non plus !
Au commencement… j’étais un dessin au crayon. Un dessin sympa, mais quelconque.
Et puis petit à petit, je suis devenue une sorte de « gimmick » dans les dessins de Magali… une chouette par ci, une chouette par là…
J’étais associé naturellement à Gribouilli Street. Je faisais quelques apparitions.
Et puis en 2016 ou 2017, je ne sais plus… j’ai eu un nom.
De « la chouette de Gribouille Street », je suis devenue Gribouille.
On a fait un sondage pour ça avec d’autres propositions de noms… Agatha, Paulette ou encore Graphie.
Une sacrée étape ! J’avais un nom. J’apparaissais sur le site web comme « mascotte », mais sans en avoir encore vraiment pris toute la mesure.
Il a fallu que je m’impose petit à petit… mais à l’époque Gribouilli Street était l’activité « annexe » de Magali ce qui me laissait peu de marge de manœuvre finalement.
Et puis, on ne va pas se mentir, il y a eu une petite guerre de clan… j’ai dû montrer mon charisme légendaire aux autres doodles… la mascotte de Gribouilli Street aurait pu être un chat ! Si si… Anatole, un ami doodle chat avait quelques partisans prêts à l’épauler… mais heureusement j’avais les lapins de mon côté. Ils sont drôlement sympas les lapins.
Mais je m’égare… En 2022, j’ai donc pu demander officiellement un « relooking » et un rôle plus important sur le site.
Sauf que Gribouilli Street en 2022 et 2023 c’était assez « plan plan ».
J’ai donc déployé mes ailes et j’ai été faire mon nid dans la partie « slow communication » jusqu’à ce que finalement les deux activités Magali s’inversent… Gribouilli Street devenant la principale.
Je sais bien que c’est grâce à mes conseils et mon soutien que nous en sommes arrivés là.
Et si ça peut paraître un peu exagéré et manquer de modestie, il faut tout de même rappeler qu’à l’origine je suis un dessin !
Est-ce que tu es fan d’une mascotte qui t’inspire ?
Parmi toutes les mascottes existantes, lesquelles t’inspirent le plus et pourquoi ?
Ah la question la plus difficile du monde !
Quand tu commences à penser mascotte, tu en vois partout !
J’adore le chat de feu vert, il est tellement beau sur grand écran.
Les M & N… wah, mais c’est toute une famille, drôles, sympas, colorés
Et les phryges ? On en parle ? Mais quel succès en étant parties avec une mauvaise réputation… elles ont fait un travail de folie pour fédérer le monde entier.
Et j’avoue que celui qui m’inspire le plus n’est pas une mascotte, c’est un personnage de BD, c’est Garfield.
Ah ! C’est mon idole…
Parlons de tes origines : comment ton nom a-t-il été choisi ?
C’est vrai aujourd’hui tout le monde me connaît en tant que Gribouille, pour la représentante de Gribouilli Street c’est assez facile à retenir !
Mais je n’ai pas eu de nom tout de suite, c’est seulement après quelques années qu’on a trouvé mon nom.
Je dis « on », car ce n’est pas juste Magali qui me l’a donné.
En fait, vers 2017, je commençais à faire mon petit nid et nos abonnés m’ont vu de plus en plus souvent.
C’est donc à celles et ceux qui nous suivaient sur les réseaux sociaux à ce moment-là, mais aussi aux lecteurs de la newsletter que Magali a soumis une liste de noms potentiels.
J’aurais pu m’appeler Agatha, Graphie ou encore Joséphine… mais c’est Gribouille qui a eu le plus de voix !
Quelle relation entretiens-tu avec Magali, ta créatrice ?
Avec Magali, aujourd’hui, on est une vraie équipe !
J’irais même jusqu’à dire que nous sommes comme les deux faces d’une seule pièce.
Si Magali peut être douce et consensuelle, je peux être cash et extrême.
Si elle est « slow », et suis le courant, j’ai une ambition qui déplacerait les montagnes.
Tu comprends l’idée !
Si ce n’est pas indiscret, quel âge as-tu dans l’univers de ta marque ?
Indiscret ? Pas du tout… je suis même fière de mon âge !
Je suis apparue pour la première fois en 2014 ! J’ai 10 ans en tant que « petite chouette », mais c’est vrai que comme mascotte je suis un peu plus jeune…
Je suis la mascotte de Gribouilli Street depuis 2017 et une Gribouille à fort potentiel depuis 2022.
Mais j’aime bien dire que j’ai 10 ans.
En tant que mascotte, quel est ton rôle au quotidien ? Comment contribues-tu à faire vivre l’identité de ton entreprise ?
Aujourd’hui je m’occupe de la communication.
Les posts sur les réseaux sociaux, la newsletter c’est moi !
Je donne également des conseils sur le développement de Gribouilli Street, mais je n’ai pas l’impression que mettre ma trombine sur un avion ou une façade d’immeuble soit encore la priorité de Magali.
Bon je te l’avoue, j’aime bien faire la forte tête, dire que je suis trop « badasse » et que je vais dominer le monde… mais au fond je suis une chouette à l’écoute et je sais être gentille et câline.
Je suis aussi un soutien pour Magali et pour Gribouilli Street.
Pour faire vivre l’identité ? Je montre ma pomme et je donne mon avis.
En fait, j’apporte de la vie aux échanges avec les clients et les partenaires.
Quels sont les moments les plus mémorables de ta carrière de mascotte ?
L’écriture de mon livre, « En route pour la gloire », est un grand moment… imagine un dessin de chouette qui gribouille !
Donc c’est mon grand kif du moment.
Mais cette année 2024, l’événement clé a été la prise de contrôle de la com en avril, quand pour la première fois je suis apparue dans les posts de LinkedIn.
Ah ah, on ne l’attendait pas ! Je m’en souviendrai toujours.
Le petit relooking de 2022 a été un moment fort aussi, je suis passé d’un fade gris et vert à ma couleur d’aujourd’hui unique et plus chaleureuse.
Comment arrives-tu à rester authentique tout en évoluant avec ton époque ?
Ah ça c’est une question comme je les aime !
Je suis quelqu’un de naturellement joyeux et remuant. Je suis curieuse également.
Et je n’ai pas la trouille de me tromper. Alors je déploie mes ailes et je pars à l’aventure… la vie est une belle vadrouille, encore plus quand on est une chouette mascotte !
Quels conseils donnerais-tu à une mascotte qui débute ?
Ose ! N’ait pas peur.
De toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde… et on s’en fiche !
L’important c’est d’aller créer un lien avec les gens, un lien avec ton regard, tes sourires, tes gestes…
Au pire, tu es la cerise sur le gâteau
Au mieux tu es la pâtisserie !
Entoure-toi
Trouve ton équipe, ceux qui te connaissent, te comprennent et qui sauront comment utiliser ton talent au mieux.
Bouge
N’ai pas peur de t’affirmer, de parler, de changer
Ne reste pas statique et ta vie de mascotte sera impactante pour le plus grand nombre
Pour finir
Chouette alors ! Cette rencontre nous confirme que les mascottes n’ont pas fini de faire parler d’elles !
Bien plus qu’un simple dessin, elles incarnent l’âme d’une marque et créent ce lien précieux avec le public. À l’heure où les entreprises cherchent à humaniser leur image et à se démarquer sur les réseaux sociaux, la mascotte s’impose comme une véritable ambassadrice 2.0.
Alors, prêts à donner vie à votre marque ? Comme le prouve notre amie Gribouille, un coup de crayon inspiré et une bonne dose de personnalité suffisent pour transformer votre communication.
À qui le tour !
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